Quelle chance que de pouvoir sortir en mer quand le temps est clément et que le vent est parfait pour pousser la voile exactement comme on le souhaite. On peut dès lors envisager de s’éloigner, pour un temps, des côtes et des baigneurs, du tumulte des villes pour se retrouver seul avec pour entourage l’eau, les oiseaux, le ciel et la mer. C’est une des passions qui offrent le plus grand réconfort, la plénitude même, tellement on se sent bien à l’air libre, les vagues venant lécher la coque du bateau. Au large on peut même s’arrêter un moment, jeter l’ancre et prendre le temps d’aller se baigner là où personne ne va jamais, où l’eau est d’une clarté exceptionnelle et d’une propreté comme on en trouve si peu sur les côtes, envahies par tous ces gens qui, ayant trop chaud, se massent sur les bandes de sable disponibles pour aller se jeter à l’eau.

S’assurer parce que l’on n’est jamais seul

Pourtant être marin amateur ce n’est pas seulement avoir la liberté de partir loin des autres et de s’évader au milieu de la Méditerranée. Tous ceux qui ont un jour tenu la barre le savent : en bateau comme au volant d’un véhicule roulant, on connaît des contraintes et on a des responsabilités. D’abord, on a l’obligation de prendre soin de ceux que l’on embarque avec soi, des passagers qui, eux, ne connaissent pas la navigation ni la vie en mer, et auxquels il faut faire attention. Ensuite il y a ceux que l’on croise, les autres navigateurs et leurs embarcations, dont on n’est jamais sûr qu’ils se comporteront bien, à l’instar de ce qui se passe sur les autoroutes ou en ville, ni que leur bateau aura été bien entretenu. Un accident peut arriver n’importe où, même sur l’océan. C’est pourquoi il est important de trouver une bonne assurance pour son bateau, mais aussi pour soi-même. Il est crucial de penser à la responsabilité civile que l’on en mer, même si l’on est loin du monde habituel et de ses contraintes.

Au port non plus on n’est à l’abri de rien

Qui dit bateau dit port, bien entendu. Or, on navigue parfois de façon très délicate quand on manœuvre dans cet espace restreint et l’on prend le risque à chaque fois de percuter un autre bateau, qu’il soit amarré ou en cours de manœuvre lui aussi. Or un accident entre deux bateaux entraîne forcément des dégâts matériels. Vu le prix que peuvent coûter les réparations, il vaut mieux s’être couvert en amont et pouvoir rembourser les frais occasionnés sur l’embarcation d’un tiers, de même que payer ceux qu’a subis la sienne propre. De plus, cela évite les tracas, parce que l’on sait que, si pour une fois on a manqué de vigilance et que l’on a causé une détérioration sur le bien d’un autre, les conséquences en seront prises en charge financièrement par l’assurance. Si ce type de soucis arrive alors que l’on est en pleine mer, c’est la même chose : une assurance peut couvrir les frais, à condition de choisir une police qui prenne en considération l’assistance en pleine mer.